Je m’avance, comme on se lancerait du bord du Kilimanjaro pour son premier saut dans le vide, sur un terrain « glissant » pour aborder 2 sujets qui pour moi sont étroitement liés… et ô combien palpitants!! Je précise qu’il ne s’agit pas d’une dérive de pensée à connotation sexuelle, mais bien d’une réflexion sérieuse.
Le chamanisme est très présent dans ma vie, dans mon quotidien, mes questionnements. La bienséance sociale et le sentiment inconscient de loyauté m’ont amenée pendant longtemps à ne pas le voir, à le nier afin d’être bien intégrée à l’éducation culturelle occidentale, bref à ne pas être rejetée, ni montrée du doigt ; « ne pas faire de vagues », dans la sphère privée autant que sociale. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai toujours aimé lire et imaginer pour m’évader, comme dans Peter Pan ou Alice au Pays des Merveilles, un refuge qui a contribué à me maintenir en équilibre entre 2 mondes parallèles.
Pourtant, ne pas l’accepter serait comme refuser une partie de moi et de ce fait, me morceler jusqu’à en perdre mon identité, mon équilibre mental. Il faut être fort « dans la tête » pour assumer d’être différent, de « sortir du moule » et de prendre le risque d’être rejetée, ce qui n’est pas rien quand on a été abandonné dès son plus jeune âge.
Je dis souvent que mon vécu constituent « ma » vérité :
la somme de toutes les expériences qui m’amènent à constater le même phénomène, une démarche somme toute rationnelle et empirique.
J’ai fait l’expérience de quelque chose d’indicible lors de transes extatiques qui s’apparente à l’orgasme.
Si tout le monde peut vivre un orgasme, tout le monde peut-il vivre une transe extatique ?
NB :
Sujet qui amène à discussion.