La manupuncture coréenne

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La manupuncture coréenne aussi appelée Koryo Sooji Chim est une branche de la médecine chinoise découverte par le professeur coréen Tae-Woo Yoo dans les années 1960. Elle possède des méridiens et des points qui sont tous localisés sur la main. En effet, cette dernière constitue un micro-système d’acupuncture très élaboré. Des travaux issus de la manupuncture ont été réalisés par une équipe japonaise, laquelle a confirmé la validité de cette méthode thérapeutique.

L’acupuncture est issue du taoïsme et cherche ainsi à rétablir l’équilibre énergétique rompu, permettant ainsi à l’organisme d’assurer lui-même l’élimination de la maladie.

Selon le principe de la philosophie taoïste, la médecine ancestrale est fondée sur la correspondance entre l’homme et la nature dans laquelle il vit.

La vision de santé orientale :

Le médecin replace l’organe dans son environnement et étudie soigneusement ses relations avec les autres organes. Il considère l’organisme dans son ensemble et intégré dans son milieu. C’est ainsi qu’il remonte jusqu’aux causes diététiques, climatiques, psychiques, spirituelles.

Il aide de manière générale le patient à restaurer l’équilibre et l’harmonie de son organisme pour recouvrir la santé.

Ce sont 2 concepts clés en médecine orientale qui perdurent encore de nos jours à travers la pratique de massage, acupression, acupuncture, moxibustion, exercices corporels, disciplines respiratoires… Elle utilise les ressources naturelles disponibles (plantes, racines…) moins agressives pour l’homme.

Qu’est-ce que le Chi ou Qi ou Prana :

C’est l’énergie vitale qui anime tout être vivant. Elle court le long d’un réseau complexe constitué de lignes invisibles appelés méridiens et transporte un fluide invisible. Quand ce fluide ne circule pas normalement, les organes des parties du corps situés sur le méridien souffrent de désordre. Une aiguille d’acupuncture plantée dans un point vital situé sur le méridien concerné permet de libérer l’énergie vitale dans les parties du corps affectées, rétablissant ainsi l’équilibre rompu.

Les instruments de l’acupuncture :

La justification de la méthode des aiguilles réside dans le fait que la peau possède une face extérieure cosmique et une face intérieure organique. La pointe de l’aiguille est Yin (interne) et le manche est Yang (externe).

Les aiguilles coréennes, en cuivre, sont particulièrement réputées pour la pratique en acupuncture. Elles sont soumises à des lois de manipulation, toutes d’une grande précision et spécifiques à chaque cas. Elles tonifient l’énergie vitale déficiente et dispersent l’énergie perverse en excès. Dans certains cas, seul le massage est permis.