Ma vérité est issue de mon vécu ; elle ne prétend pas être la vérité universelle, juste un point de vue personnel. Je vous invite à découvrir et à façonner la vôtre !!!
Le chamane est avant tout un être libre ; en EQUI-LIBRE entre les différents mondes autant qu’entre son monde intérieur et celui qui l’entoure.
Être libre signifie être véritablement soi, ne pas être façonné par des diktats, ne pas être un mouton soumis… C’est la raison pour laquelle, le chamanisme a été l’objet d’extermination parce que dérangeant, politiquement et aussi du point de vue religieux. Pour moi, ce n’est pas une religion, parce que ce serait le caser, le cataloguer dans une rubrique, donc l’enfermer… ce qui est contraire à la notion de LIBERTÉ !!
Il n’existe pas un chamanisme mais bien des chamanismes. Ils se sont développés sur tous les continents, et adaptés à la culture locale jusqu’à aujourd’hui. On assiste depuis quelques décennies à une mode ou un « tourisme chamanique » pour reprendre l’expression du journal Le Monde, dans la publication du 2 août 2019.
Pourquoi cet engouement et/ou ce besoin ?! Cette question sera l’objet de conférences pour aussi démystifier ce qu’est le chamanisme parce qu’il est véhiculé beaucoup d’informations pour beaucoup erronées qui jettent le discrédit sur ce qu’il est véritablement. A vrai dire, cela arrange bien le monde scientifique et médical qui le rejette, voir le tourne en dérision, injustement.
Pourquoi cette posture? Si le chamanisme était reconnu comme tel, cela obligerait à changer de paradigmes, de repères… donc bousculer le confort et la position de pouvoir puisque le savoir établi jusqu’alors serait remis en question… Le chamanisme est donc dérangeant, il fait même peur. Beaucoup de scientifiques en parlent sans avoir rien expérimenté pour la majorité, juste parce qu’il inspire le dégoût lié à son caractère sauvage et primaire. André Syrota suggère à juste titre : « La science doit sortir des laboratoires et rencontrer la société. »
Outre la vision du chamane-guérisseur, c’est avant tout une personne qui favorise la cohésion sociale et fait lien avec la nature et les esprits ; considérant que chacun a sa place, constituant un maillon de la chaîne pour ne former qu’UN !
On ne s’improvise pas chamane, cela exige beaucoup de responsabilités donc de force de caractère. Son chemin de vie, éprouvé lui-même par la maladie ou autres lourdes épreuves à surmonter, me semble être un parcours « classique » pour être appelé à être chamane. Le chamane doit faire preuve d’abnégation, car le pouvoir qu’il a, ne lui appartient pas. Les Esprits agissent par son intermédiaire, pour une juste cause, souvent collective pour maintenir l’équilibre et l’harmonie de l’ordre social.
Le chamane est avant tout un être humain fait d’1 tête, 2 bras et 2 jambes, comme je dis souvent ; il doit toujours veiller à être bien ancré, à ne pas se laisser emporter par son ego. C’est la raison pour laquelle, cela exige une disciple de vie particulière. Je pense que chaque chamane a sa pratique personnelle pour rester en équilibre !!
Le chamanisme que je pratique honore ma lignée issue de mes racines coréennes, sans pour autant être traditionnel à celui des Mudang (chamanes coréennes).
Je l’ai qualifié de Chamanisme Humaniste Universel = CHU !!!